J’ai récemment entendu une information très intéressante en écoutant la radio.
Le journaliste expliquait qu’en France, en 1956 a interdit aux écoles de donner de l’alcool aux enfants de moins de 14 ans.
Si cela vous paraît invraisemblable maintenant, imaginez qu’il a fallu attendre 1981 pour que l’alcool soit tout à proscrit dans les lycées pour les plus de 14 ans également.
Donc pour recontextualiser cette information capitale il faut revenir en 1863 quand Napoléon lll demande à Louis Pasteur de se pencher sur la question des vins qui rendaient malade les gens. En effet avant cette époque les procédés de fabrication pouvaient aboutir à des vins contaminés qui rendaient malade la population (voir pire).
C’est ainsi que Pasteur selon pencha sur le procédé qui allait devenir la pasteurisation. Cette invention lui vaudra de remporter le grand prix de l’exposition universelle de 1867.
S’en est donc suivi une grande campagne de pub à coup de slogans comme « Le vin est la plus saine et la plus hygiénique des boissons » et on considérait qu’il n’y avait pas mieux que le vin pour tuer les vers ou faire grandir les enfants. Du coup tous les marmots avaient leur demi litre de vin quotidien dans leur cartable conformément aux recommandations en vigueur. Pour les familles qui n’avaient pas les moyens, l’école fournissait volontiers la précieuses boisson.
Comme tu peux l’imaginer, essayer de faire des maths complètement bourré ne donnait pas forcément de bon résultats et en 1956 une grande campagne est menée pour enrayer la malnutrition et l’alcoolisme chez les enfants (et chez les adultes). Le demi litre de vin est remplacé par un verre de lait… si tu veux mon avis on aurait aussi pu s’en passer et donner un fruit à la place mais bref, les choses changent quoi.
Si tu veux es encore en train de te demander pourquoi je te raconte tout ça au risque de faire passer les français pour les pires poivrots de l’histoire c’est juste pour dire que parfois on se fourvoie. On emprunte la mauvaise direction en ayant la meilleure intention du monde et en pensant que c’est ce qu’il y a de mieux à faire.
Et puis on se rend compte que non alors on emprunte un autre chemin. Et c’est OK.
On a le droit de se tromper, d’expérimenter, de se remettre en question. C’est aussi ça le mouvement.
Et pour finir comme j’sais plus qui disait : Il n’y a que celui qui ne fait rien qui ne se trompe jamais.