
Loin de moi l’idée de plomber l’ambiance mais j’aurais voulu aborder une question un peu sensible, voir tabou… Notre mortalité.
Pas besoin d’être dépressi.f.ve, malade ou morbide pour s’intéresser au sujet, il me semble qu’on est tou.te.s concerné.e.s. Non ?
Dans son manuscrit « La lettre à Lila » Vincent Cueff a intitulé un de ses chapitres avec la maxime latine « Memento mori » que l’on pourrait traduire par « Souviens toi que tu vas mourir ». Il explique simplement que la seule chose dont on est vraiment sûre une fois que l’on est né.e, c’est que l’on va mourir un jour.
Ça peut paraître bizarre comme ça mais il ne s’agit pas de passer son temps à se dire que ça va arriver et de flipper mais juste de garder en tête que notre nature humaine est mortelle. Rien de plus.
Parce que je ne sais pas toi mais moi j’aime bien faire comme si ça n’existait pas. Comme si moi et les personnes que j’aime étions magiques et donc non-concerné.e.s par la mortalité. #lepouvoirdelapenséemagique
Le problème c’est que la réalité est toute autre et que tôt ou tard on doit y faire face et la chute est d’autant plus rude si on a ancré en nous l’idée que ça n’arriverai jamais (coucou chère autruche).
Pour m’aider à démystifier ce.s tabou.s autour de la mort, j’ai écouté tous les épisodes du Podcast « Mortel » incarné par Taous Merakchi produit par Nouvelles écoutes.
Attention, si vous êtes en plein processus de deuil ou pas très en forme, il serait raisonnable de repousser l’écoute à un moment où vous serez mieux dans vos baskets.
Taous se livre toute entière dans ce Podcast, ça parle de l’intime, c’est cru et c’est sans détour. Ça permet de regarder la mort en face et de comprendre un peu mieux toutes les étapes NORMALES du processus de deuil.
Ça m’a fait un bien fou de casser cet immense tabou autour de la mortalité.