
Le sentiment d’altérité décrit le fait de se sentir différent des autres. D’avoir conscience de ne pas tout à fait rentrer dans LA CASE.
On l’a tous déjà éprouvé de manière plus ou moins forte et de manière plus ou moins systématique.
Ce moment où, oh mais moi je ne suis pas comme ça ; je ne pense pas comme ça ; je ne fais pas comme ça… Ce moment où tu ressens que « Je suis différent.e ».
Cela peut être un constat que l’on fait par soi même ou un constat que les autres nous font remarquer.
Se positionner sur le grand échiquier de la société dans laquelle on vit peut être un choix conscient ou quelque chose qui nous échappe complètement.
Si on y réfléchi le sentiment d’altérité est toujours ressenti quand on a l’impression de trop différer de la norme établie.
Du coup on se positionne soit dans la norme soit en dehors… Enfin en réalité c’est un peu plus nuancé que ça, on pourrait voir ça plus comme plus comme une échelle graduée où tu peux te positionner plus ou moins en dehors ou plus ou moins en dedans.
Toujours est-il que la manière dont on va réagir face à l’altérité va définir l’épaisseur du masque sociale que l’on va porter.
Les stratégies mise en place se résument à peu près à ça (à peu près hein !) :
* Se fondre dans le moule /Être dans la norme
* Devenir invisible, tel le caméléon.
* Être hors norme et en subir les conséquences.
Les trois sont des « adaptations » tout à fait valables et il ne reste plus qu’à ajouter à ça la variable des cartes reçues à la naissance. Ben oui si la norme c’est d’être un cercle rose et que tu es un oval rose, il te faudra fournir moins d’effort pour être dans la norme que si à la base tu es un carré bleu.
Tout cela pour dire que certains ont parfois un masque social un peu plus épais à porter que d’autres.
En soit porter un masque lorsque que l’on est en société n’est pas une si mauvaise idée. Le filtre social permettra en autre de ne pas régler ses comptes à coup de lance-flamme ou de de se mettre sur la gueule à la moindre contrariété.
Malgré tout, dans notre société où on lis partout qu’il faut être soi-même, qu’il faut être vrai… Vraiment ? Peut-on réellement être soi-même au risque de se positionner en dehors de la norme (ou même des lois) et donc de se faire exclure ? Je trouve que la question mérite d’être posée.
Es-tu vraiment libre d’être toi-même ?
Du coup, une fois que tu auras répondu (sincèrement) à cette question et la prochaine fois que tu ressentiras le sentiment d’altérité, rappelle toi que cette sensation est partagée par tous (ce que je trouve assez caucasse pour finir).
Rappelle toi aussi que l’uniformité qu’impose la norme n’est pas un but en soi et que finalement, c’est plutôt l’unité que nous recherchons… Mais disons que nous avons un peu confondu ces 2 mots et que nous nous sommes perdu en chemin.