Le livre, plus qu’intéressant, de Bessel Van Der Kolk qui parle, entre autre de comment le corps garde en mémoire nos émotions ainsi que toutes les traces de nos traumatismes divers et variés.
C’est tout à fait passionnant et cela montre très bien que la frontière que nous pensons avoir entre notre corps et notre esprit est beaucoup plus mince que ce que nous pensons.
Et difficile pour moi également de ne pas faire le lien avec la manière dont le docteur Bois définissait le fascia ; comme le « Squelette psychique de l’individu » où s’imprime les stress à la fois physiques et émotionnels.
La réponse que nous cherchons concernant la gestion des émotions est sous notre nez depuis le début. Dans notre corps, dans notre chair, dans le lien corps-cerveau… à travers les Fascias.
“Avant l’arrivée du cerveau, il n’y avait pas de sons ni de couleurs dans l’univers, pas de saveurs ni d’arômes, sans doute peu de sensations, aucun sentiment et nulle émotion. Avant la venue du cerveau, le monde ne connaissait pas non plus l’angoisse et la douleur.  » Roger Sperry.