Il m’a bien fallu me rendre à l’évidence rien n’est linéaire.
Albert Einstein a décrit le fait d’avoir ajouter la « constante cosmologique » pour que l’univers entier soit statique dans son équation comme la « plus grosse bourde ».
Pendant que certains débattent pour savoir comment la gravitation déforme l’espace-temps ou encore si la gravité est la conséquence de la courbure espace-temps, la petite poussière d’étoile que je suis a des préoccupations bien plus futiles concernant le temps et la gravité.
Pourquoi le temps passe plus vite l’été et surtout en vacances ? Dois-je m’inquiéter de l’effet de la gravité sur mon visage ou sur seins, qui fait au fil du temps, indéniablement couler ma peau vers le bas ?
Rien n’est linéaire.
Si l’on choisi un point de référence dans le temps, un événement comme par exemple la naissance de mon fils on peut noter les effets du temps qui passe.
En huit années (qui sont passées à la vitesse de la lumière) il a pris quelques kilos, gagné quelque centimètres, augmenté sa pointure et acquis tout un tas de compétences très utiles comme se déplacer, communiquer ou encore lire.
Si on regarde mon cas, en huit ans nous pouvons constater la non-linéarité de ma courbe de poids, l’extrême constance de ma courbe de taille et de ma pointure et j’ai aussi acquis quelques nouvelles compétences notamment en yoga, pilâtes, fascias.
Rien n’est linéaire.
Et c’est ainsi que j’ai constaté du haut de mes 37 années-lumière que le monde dans lequel je vivais était absurde. Le monde est violent et extrêmement beau en même temps. Il est complètement absurde, loufoque et dénué de sens. Ce qui est plutôt réjouissant si on arrive à lâcher prise de ce qui était et de ce que l’on aimerait qu’il soit. Ce qui est bien plus facile à écrire qu’à faire, je vous l’accorde.
J’avais toujours dis que je ne voyais pas l’intérêt de créer un compte dédié au yoga et à la pratique du mouvement tellement je pensais que ce j’avais à raconter ne valait pas la peine de stocker des données sur un serveur énergivore qui fait fondre les glaces sous les pattes des ours polaires. Mais comme le monde est absurde, je me suis rendu compte récemment que le fait de poster des photo de moi sur mon compte de cuisine ( @loetitiacuisine ) non maquillée, cheveux naturels (comprendre gras), non retouchées et surtout sans la tartine de texte qui explique pourquoi je suis censé détester mon corps, je perdais des abonnés. Du coup je me suis dit que peut être ce compte avait une raison d’exister finalement.
On y parlera yoga et mouvements non-linéaires, de la non-linéarité du corps, des montagnes-russes de la vie et de méditation pas toujours linéaire non plus. Et puis comme il faut bien ajouter quelques constantes, je préfère prévenir qu’il sera aussi question de nourriture végane et de chats.
Au plaisir de partager avec vous, et si tu veux me suivre sur Instagram c’est par ici. Loetitia.

Pas une posture de yoga