Quand je lis des mots tel que « circulation », « courant » ou encore « flux » dans le livre #fascias de Christian Courraud, et que quelques lignes plus bas il y est inscrit cette phrase du docteur Bois : « La vie s’exprime dans le corps à travers le mouvement. »…
Je ne peux m’empêcher de penser instinctivement qu’il y a quelque chose d’encore plus grand à trouver là dedans.
En 1989 M. Bois définissait le fascia comme le « Squelette psychique de l’individu » où s’imprime les stress à la fois physiques et émotionnels.
Je trouve cela tout à fait fascinant.
Un peu comme si notre fascia était un livre ouvert sur tout ce qui nous est arrivé sur le plan physique et émotionnel.
Le truc c’est que les études récentes ont montré que le fascia était en réalité partout dans le corps et que les os étaient également de la partie.
Du coup c’est le corps tout entier qui devient le véhicule de notre vécu et Christian Courraud parle très bien des aller-retours entre le corps et le psychisme (l’un influençant l’autre et vice-versa).
Ainsi aller rouvrir les vannes du mouvement dans le corps permettrait à la fois d’obtenir un bénéfice sur le corps physique ET sur le corps émotionnel.
Ça ne te rappel rien cette démarche ?
Pardon pour le raccourci rétréci mais j’ai l’impression que ça se rapproche un peu ce que l’on fait en yoga. Éliminer les vritti et autres klesha afin d’arrêter l’activité spontanée du mental.
Je n’arrive pas bien à structurer ma pensée et je suis peut-être en train de me fourvoyer complètement (mais qui ne fait pas d’erreur n’apprend jamais rien) mais le lien me paraît si évident…
Je voulais partager avec toi mes brides de réflexions sur le sujet.

Loetitia Monge dans Mouvements libres