Je me suis amusée à faire le #bestnine2019 de ce compte, et voici donc les contenus que vous avez le plus aimé. 😉
Et du coup j’en profite pour faire un petit point réseaux sociaux.
À peine revenue sur les réseaux sociaux que déjà c’est reparti. Les photos de l’Australie qui brûle sont partout. Ce kangourou calciné qui me hante. Cet article qui explique que nous sommes trop nombreux sur terre et qui fait écho à une conversation flippante entendue dans le tram d’un monsieur qui expliquait le plus calmement du monde qu’il faudrait buter la moitié de l’humanité pour qu’on s’en sorte. Le compteur des féminicides 2020 qui a commencé son horrible ascension.
J’ai souvent l’impression de ne pas être taillée pour vivre dans ce monde si beau mais si violent.
Ma réalité c’est que toutes ces images, toutes ces actualités me touchent dans ma chair. Bien que je m’en défende souvent, mon cœur est bouloné à celui de la planète toute entière (et de tous ces être vivants). Quand la terre souffre, je souffre avec elle et c’est bien là le drame que connaissent tous les hypersensibles.
Alors comment faire pour ne pas se laisser consumer par ce monde tout en ne tombant pas dans l’indifférence ? Un équilibre difficile à trouver. J’ai reçu en cadeau récemment le livre dont je préfère le titre en anglais « The subtil art of not giving a fuck. » Je vous dirais si je ça aide.
En attendant je me suis décidée à m’astreindre à un couvre-feu. Histoire de pouvoir profiter des avantages en limitant l’effet anxiogène.