Si vous regardez le premier post de mon compte Instagram (et certainement tous les autres pour finir), vous constaterez qu’il contient des fautes et des tournures de phrases un peu hasardeuses.
C’est que, j’ai passé du temps à l’écrire. Je voulais que ça soit joli à lire et plein de sens tu vois. Le genre de texte à classer dans les #lifechanging en mode, « J’ai eu une épiphanie ! ».
Le truc c’est que la vie en avait décidé autrement.
Au moment de poster la photo, mon texte a disparu. Le logiciel ne l’avait pas enregistré comme il fallait et seules les deux première phrases s’affichaient sous mes yeux paniqués.
J’ai évidemment juré. 💩 Tout ce temps perdu !
J’ai donc réécrit à la hâte le contenu du texte dans les grandes lignes, faisant appelle à ma mémoire.
Finalement ce premier post il est un peu à l’image de la vie : imparfait. Et heureusement !
La quête de la perfection est une tannée dont on pourrait se passer… Si je trouve légitime de vouloir être un être humain meilleur, je me demande souvent si on ne confond pas s’améliorer et être meilleur que son.sa voisin.e.
Mais si tu vois très bien de quoi je parle. Tu l’entends aussi cette petite voix qui te hurle que tu n’es jamais assez bien. Que tu n’en fais pas asse. Que ça pourrait être mieux si vraiment tu te donnais juste un peu plus de peine. La fameuse « meilleure version de toi ». Toujours à fond, toujours briller, toujours brillant.e… Coucou égo !
On s’abîme dans cette quête effrénée de ce que l’on imagine que notre vie devrait être, c’est-à-dire perfectible. On vit dans l’idée qu’on sera mieux demain et on oublie de vivre aujourd’hui à l’imparfait.
Cette expression quand j’y pense, me donne des frissons. « Une meilleure version de moi ». C’est presque métaphysique. Qui serait cet autre qui ne serait pas moi mais moi en mieux ? Mais si elle est mieux que moi, est-ce vraiment moi ?
J’en étais là de mes réflexions quand j’ai vu mon chat vivre sa meilleure vie c’est-à-dire, s’étirer de tout son long pour se remettre de sa sieste qui visiblement avait dû être éreintante. J’ai donc décider en le voyant qu’être « juste » moi était suffisant, et qu’au lieu de m’attaquer à la to-do-list qui rendrait ma vie meilleure, j’allais me poser à côté de mon chat et profiter de la vie avec lui.
Et si mon imparfaite personne suffit à mon chat, ça devrait aussi me suffire et au reste du monde également.

Main qui caresse un chat noir

Edit suite aux commentaires sous les publications : 

En fait devenir quelqu’un de meilleure, ce n’est pas devenir parfait, c’est faire face à ses imperfections et s’aimer avec. 🙏