Ressasser, ruminer, le petit vélo, la bicyclette, le grain à moudre, le moteur qui se met en route, le cerveau qui chauffe, les pensées à 100 000 à l’heure, le flot de pensée, la saturation….
Les mots et les expressions sont nombreux.ses pour désigner les pensées qui bouclent en boucle.
Les pensées entêtantes sont un peu à la vie ce que les moustiques sont aux vacances au soleil : inévitables.
Le mental adOOOre les pensées qui tournent et retournent dans nos tête, etnous embarquent loin du temps présent. À la moindre contrariété notre mental se frotte les mains parce qu’il sait qu’il aura notre attention pour des heures, des jours et parfois même toute une vie.
Pas facile d’arrêter la machine quand elle se met en route.
Je ne prétends pas avoir LA solution universel à ce « problème » mais je veux bien partager avec toi ce qui m’aide, sans garantie aucune que ça sera d’un grand secours pour toi.
Quand je constate que je rumine un même sujet depuis un moment, mon premier réflexe est généralement de l’ignorer.
Si, si, il y a aussi plein de mots pour désigner cet état : Faire l’autruche, mettre un mouchoir dessus, mettre sous le tapis… tu m’as compris.
Cela me me parait bien plus simple que de me demander d’où vient cette idée qui fait des looping dans ma tête.
Au fil du temps, j’ai constaté que faire comme si rien ne se passait ne faisait que rallonger le temps passer à ressasser et je viens plus facilement à la première étape : valider ce qui est là. « Ok, j’ai cette pensée qui m’obsède. Elle est là et elle a le droit d’exister. » On est d’accord, le fait de reconnaître qu’une pensée existe ne suffit pas à la faire disparaître. Mais c’est un bon début.

Loetitia Monge réalisant un mouvement libre dans une tenue bleue

Lorsque j’ai cherché des informations sur les ruminations de l’esprit, j’ai souvent trouver les mêmes réponses : prendre de la distance, méditer, respirer….
Ce sont de bonnes options toutes très valables mais pour moi ce n’était pas suffisant.
En effet nous sommes tous différents et nous avons le droit de trouver notre solution sur-mesure.
Si tu regardes de plus près ce qu’il se passe quand tu rumines, toutes ton attention est dans ta tête et tu perds un peu conscience de ce qu’il se passe dans ton corps. Ou du moins c’est le cas pour moi.
C’est ce constat qui m’a poussé à trouver des moyens pour reprendre contact avec mon corps quand j’étais bloquer dans ma tête.
Le mouvement a pour moi été une des clés. Le yoga vinyasa parfois décrit comme une méditation en mouvement a été d’une grande efficacité me concernant, même si avec le temps, je lui préfère des mouvements plus doux qui permettent de purger le système nerveux.
Marcher est une également une bonne alternative pour faire un reboot du mental. Sortir de ses 4 murs, mettre le nez dehors et partir en balade est un des meilleurs trucs que je connaisse pour se vider la tête (oui je sais, c’est très cliché). Si on a la chance de pouvoir le faire en pleine nature c’est encore mieux.
Et si vraiment il fait trop froid ou qu’il pleut pour sortir, ou que l’énergie ou l’envie n’y sont pas, mon dernier truc pour redescendre dans le corps c’est de se masser. Le corps si tu veux mais les pieds en particulier. C’est redoutable. En automassage, avec une balle ou autre, les pieds sont notre encrage à la terre. Remettre de la conscience dans nos pieds nous permet d’atterrir dans notre corps.
Je l’ai déjà dit, ça fonctionne pour moi mais ce n’est pas une recette miracle. Le mieux c’est encore d’essayer pour se faire une idée.